Yan England : grandir avec les Débrouillards

8 février 2022 - Les Débrouillards

Yan England ne se rappelle plus quel phénomène physique il a expliqué en audition pour coanimer Les Débrouillards. Mais pour lui, c’est la plus belle preuve que tout ce qu’on apprend sur les bancs d’école peut servir un jour.

« Si je n’avais pas étudié en sciences, je n’aurais pas obtenu Les Débrouillards. Et ensuite, je n’aurais pas animé Fan Club, à Vrak.TV, ni KARV, l’anti.gala. Ce qui ne m’aurait pas amené à faire le tour du monde avec Vol 920. » Tout ça s’enchaînait.

À 8 ans, Yan England savait déjà qu’il voulait devenir comédien et réalisateur. Qu’à cela ne tienne, étudier la bio et les maths élargirait ses horizons. Abonné au magazine Les Débrouillards, il faisait des expériences (et des dégâts !) à la maison. La série télé, il la connaissait bien. Sa mère, Diane England, en était la productrice. Il figurait d’ailleurs dans le générique d’ouverture des émissions de la première série. Quand il a voulu auditionner à son tour pour la deuxième série, sa mère s’est retirée du processus de sélection. Et Yan a utilisé le nom de famille de son père, Girard.

Les Débrouillards l’ont lancé comme coanimateur et chroniqueur. Un « boulot rêvé » pour ce sportif, entraîneur de natation, qui a passé une journée aux glissades d’eau pour tourner une émission sur le frottement. Selon Yan, l’équipe de recherche était la force des Débrouillards. « On faisait comprendre qu’un plus un font deux, mais de façon totalement trippante et amusante. »

Avec sa coanimatrice Karine Vanasse, Yan se rappelle avoir peaufiné une chorégraphie de Grease, dans la cour arrière de ses parents, à Drummondville. Et il garde encore un vif souvenir d’une émission tournée avec l’escouade tactique du Québec, « ceux habillés en noir, qui rentrent dans les maisons pour faire des interventions ». Avec eux, ils avaient simulé une prise d’otages… et leur libération. Beaucoup d’action !

Avis aux personnes concernées : si l’émission Les Débrouillards devait revenir, Yan England lève haut la main. « Ce furent des années incroyables de bonheur. Je referais ça à 400 % ! »